lundi 5 mars 2007

Au Pavillon d'Aménagement de l'Université de Montréal, effervescence au petit matin, avant le début d'un colloque. Je longe lentement le couloir qui mène aux toilettes en regardant les photos exposées sur les murs représentant tous les doyens du département. Je me rends compte que mon regard s'arrête exclusivement sur les visages de femmes. Aucune n'est entrée en fonction avant 1960.
Dans les toilettes, je distinngue des voix de femmes qui chuchotent. Elles parlent d'une communication à venir qu'elles jugent "dangereuse". Brusquement leurs voix deviennent plus fortes, presque stridentes. Conversation sur l'art de se maquiller . "Ecoute, un peu de blush, vraiment, ça fait paraître très bien. Si tu veux j'ai mon maquillage avec moi, je t'arrange ça".
Je ne peux pas m'empêcher de me demander pourquoi elles parlent plus fort de la couleur d'un fard à paupières que de littérature.

1 commentaire:

Maïa a dit...

Un vrai coup de poing, cette trace. Bravi-bravo.

 
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