mardi 16 janvier 2007

graffiti

Sur un coin de la rue St. Denis, un jeune homme joue au djembé en balançant une bouteille d’eau sur sa tête. Par terre devant lui, son bonnet d’hiver déplacé contient quelques sous et une pièce. Je lui souris en baissant les yeux, avant de prendre la petite allée qui débouche sur la Bibliothèque nationale. J’entends toujours le tam-tam derrière moi lorsque je vois, tracées sur le mur d’une pizzeria, de grandes lettres noires en majuscule : VIDE DE SENS.

2 commentaires:

Maïa a dit...

"vide de sens": le paradoxe qui fait frissonner. Bienvenue firenze, et merci!

brunette a dit...

merci Firenze, il est juste "juste"!

 
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