dimanche 14 janvier 2007

paris, avril 2005

Je descends du metro. Terminus. Porte de Clignancourt. Je le vois. L'air hargneux, desespéré. Son grand corps usé par la poudre blanche. Mélancolie dans le regard. Il doit être là depuis une heure. Planté devant un cadavre de rat. Il doit être là depuis toujours. Observant la douloureuse agonie de l' animal. Je le regarde. La nuit tombe. Je dois être là depuis une heure. Plantée devant cet homme qui n' en est plus un. Je ne resterais pas toujours au même endroit. Lui si........

3 commentaires:

Anonyme a dit...

tu es partie mais il y est encore, a traîner sur les quais, reviens!

Anonyme a dit...

ça fait tjs bcp de peine de se dire qu on ne peut rien faire et pourtant.....

Anonyme a dit...

bien dit! tellement triste ms cette situation est tellement commune

 
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